Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 16:50

Au printemps, dans les dunes et sur les galets il a tendance à squatter les terriers de lapin de garenne (un couple a longtemps niché au poste 3). Des individus plus grands, aux ailes plus longues, peuvent venir du Groenland, du Canada ou d’Islande et passer par notre région pour aller hiverner en Afrique sahélienne. Un trajet inouïe pour un passereau de 25 grammes !

 

Traquet-motteux---c-Alain-Bobillier.jpg

Texte: Philippe Carruette (Responsable pédagogique)

Photo: Alain Bobillier

Partager cet article
Repost0
Published by Réserve naturelle de la baie de Somme - dans Les billets actu de la réserve
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:08

Troisième brouillard matinal marquant le passage progressif de saison. Les toiles d'araignées sont plus nombreuses que jamais. Des gouttelettes d'eau se suspendent aux fils de soie, alourdissant l'ensemble du dispositif de capture - et leur donnant par cette occasion des apparences de visages fantômatiques.

La composition de la toile est très complexe, matériaux hyper-convoité de l'homme : Résistant, élastique, antiseptique, plus léger que le kévlar, étanche...

Au Canada, un généticien a alors eu l’idée d’insérer les gènes séricigènes de l’araignée dans les glandes mammaires de chèvres. Les animaux transgéniques ainsi obtenus donnent un lait qui contient la protéine tant recherchée [...] Source : Yves Masiac, Les Araignées, De Vecchi.

Texte et photos : Nathanaël Herrmann

_MG_9794.jpg

_MG_9740.jpg

_MG_9759.jpg

Partager cet article
Repost0
Published by Réserve naturelle de la baie de Somme - dans Les billets actu de la réserve
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 05:00

Cette année le parc du Marquenterre fête ses 40 ans, et les chauves-souris sont au rendez-vous ! Afin de mieux connaître ces animaux nocturnes, cette année, une attention particulière est portée aux chauves-souris, demoiselles de la nuit.

La nuit du 22 août 2013, une équipe de chiroptérologues s’est réunie au Parc  dans le but de capturer et d’identifier les espèces présentes sur le site. La pratique de la capture se fait sous dérogation délivrée par le Ministère de l'écologie car ce sont toutes des espèces protégées.

 

P1040369-copie-2.JPG

 

Sous l’œil attentif de Thomas Cheyrezy, formateur régional à la pratique de capture, trois espèces de chauves-souris ont été capturées : la Pipistrelle commune, la Pipistrelle de Nathusius et le Murin à oreilles échancrées, pour un total de 14 individus. Sept espèces de chauves-souris ont été contactées sur le Parc du Marquenterre depuis 1973 sur les 21 espèces en Picardie mais les recherches sur le site n’en sont qu’à leur début !

 Copie de P1040375

 

 

Petite espèce de couleur brune, la Pipistrelle de Nathusius est la plus grande des Pipistrelles. Espèce typiquement migratrice, elle entreprend des déplacements saisonniers sur de très grandes distances pour rejoindre ses lieux de mises bas ou ses gîtes d’hibernation. La Baie de Somme est donc un excellent axe de migration non pas que pour les oiseaux mais aussi pour certaines espèces de chauves-souris qui semblent longer la Mer du Nord puis la Manche avant de couper la Bretagne et finir le long du littoral Atlantique.

Cette soirée d’étude, très encourageante pour l’avenir,  confirme donc le potentiel du Parc du Marquenterre pour les chiroptères (cheiro main,  ptère aile.  "Main ailée").

Durant la soirée, les intrus se sont glissés : un merle et une jeune femelle d'épervier ont ainsi pu être bagués !

 

P1040345

 

La Nuit Internationale de la chauve-souris, une première pour le Parc du Marquenterre

« Mieux connaître pour mieux protéger » telle est la phrase mise en valeur ce 24 août 2013 à l’occasion de la 17ème Nuit Internationale de la chauve-souris.

Pour la première fois, l’évènement de découverte des chauves-souris s’est réalisé au Parc du Marquenterre. Qui sont-elles ? Où vivent-elles ? S’accrochent-elles réellement dans nos cheveux ? Toutes ces questions n’ont plus de secret pour les curieux présents lors de cette soirée d’animation !

 

DSCF5125.JPG

 

Les chauves-souris ne s’accrochent donc pas dans les cheveux, ne mordent pas au cou pour sucer le sang et ne rongent pas le bois ! On nous aurait donc menti ? Oui ! Car au contraire, chacun de ces mammifères de quelques grammes, à la fois inoffensif et chasseur d’insectes, se nourrit d’environ 3000 moustiques par nuit : voici une bien bonne arme écologique !  Ainsi, ces animaux mystérieux ont inspiré bien des légendes et il était temps de lever ces a priori.

 

DSCF5126.JPG

 

Le temps n’était malheureusement pas de la partie pour la sortie de terrain mais les échanges se sont poursuivis après la projection du diaporama afin de percer tous les mystères de l’écholocation des chauves-souris.

Vous avez des chauves-souris en nombre chez vous ? Vous voulez savoir de quelles espèces il s’agit ? En cas de besoin, vous pouvez contacter l’association Picardie Nature (www.picardie-nature.org) : SOS Chauves-souris au 03 62 72 22 59.

Texte et photos : Aurélie DELAVAL, Guide Naturaliste 

Partager cet article
Repost0
Published by Réserve naturelle de la baie de Somme - dans Les billets actu de la réserve
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:00

"C'est connu, les araignées piquent et mordent... surtout de nuit ! Lorsque vous empruntez les bordures de chemin, attention aux jambes nues, l'Epeire diadème porte-croix rode... !"

Les premiers brouillards matinaux corroborent les propos de Céline dans Toile d’araignée, 90% recyclée. Des centaines de toiles nous apparaissent sous l'effet du révélateur-brouillard. Pour les araignées il s'agit d'une haute trahison ! Leurs pièges tendus perdent toute efficacité.

Comme le dit si bien Jules Renard :

"Le matin, chaque grande herbe porte une toile d'araignée comme une petite voile. Le soleil paraît, et tout sombre. [...] Quelques gouttes de rosée sur une toile d'araignée, et voilà une rivière de diamants."

C'est donc l'occasion de sortir son nez avant que le soleil ne sorte le sien, profiter des prochains brouillards de septembre (ils ne sont que de 30 à 40 par an sur notre littoral) et tordre le cou aux nombreuses idées reçues !

Vous pouvez également embarquer votre objectif macro, les toiles et araignées sont excellentes pour "libérer" la créativité du photographe en plus d'être passionnantes à découvrir et devenir rapidement un mordu ! Photos suggestives ou descriptives, à vous de voir...

Bon, les araignées piquent-elles alors ? Si l'araignée mord c'est uniquement pour se défendre car elle ne se nourrit pas de sang contrairement aux moustiques. Rares d'ailleurs sont celles qui arrivent à percer notre peau... une dizaine en France sur 1600 espèces dont plusieurs vivent dans le sud ou sous l'eau !!

Texte et photos (Epeire Diadème) Nathanaël Herrmann


_MG_9185-Nathanael-Herrmann-Epeire-diademe-Araignee.jpg

_MG_9252-2-Nathanael-Herrmann-Epeire-diademe-Araignee.jpg

_MG_9262-2-Nathanael-Herrmann-Epeire-diademe-Araignee.jpg

Partager cet article
Repost0
Published by Réserve naturelle de la baie de Somme - dans Les billets actu de la réserve
29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 10:38

Le Mouflon de corse a été introduit dans le massif dunaire du Marquenterre dans les années 80, pour ses qualités d'herbivore (le Lapin de garennes ayant été décimé à 90% sur le territoire français à cause de la myxomatose). Plus de 250 individus en liberté (limités par un plan de chasse) occupent cet espace.

Les mouflons sont visibles dans la partie maritime de la Réserve Naturelle de la Baie de Somme et à l'entrée du Parc du Marquenterre. Ils font souvent preuves de curiosité auprès des visiteurs... à juste titre !

Le mouflon est-il uniquement corse ? La population méditerranéenne est-elle plus "naturelle" que celle du Marquenterre ? Mouflon domestique ou mouton sauvage ?...

Vous trouverez de nombreuses réponses en lisant cet excellent article publié par Image & Nature (Numéro 62), écrit par Bruno Dubrac et illustré par Serge Nicolle : Le Mouflon méditerranéen, Carnet de nature [1.06 Mo]

mouflon-corse.jpg

Partager cet article
Repost0
Published by Réserve naturelle de la baie de Somme - dans Les billets actu de la réserve
22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 22:59

La saison des araignées est de retour sur la toile ! Après avoir croisé la Méta d’automne l’année dernière, voici la splendide et fascinante Argiope frelon aussi dénommée Epeire fasciée, Argiope guêpe, Araignée Zèbre ou encore Argiope bruennichi pour les latinistes (ndlr : ouf !). Avec un abdomen pareil, elle s’évite la prédation des oiseaux qui la prennent pour un frelon et peut ainsi s’exposer toute la journée bien au milieu de sa toile sans aucune crainte.  

Sur le Parc, vous la retrouverez sur les herbes hautes bordant le parcours vert ou dans les belles stations d’Eupatoires chanvrines au gré du parcours rouge. Bien entendu, elle ne choisit pas ces milieux au hasard : notre amie raffole des papillons, criquets et sauterelles qui, une fois tombés dans l’immense piège de 30cm de diamètre, se voient emmaillotés comme des bébés puis sirotés de longues heures durant sous le soleil.  

En perpétuelle quête de perfection et militante en développement durable, l’Argiope frelon comme toutes les autres araignées de la famille des Orbitèles déchire sa toile usagée chaque jour, en fait une boulette, l'avale et la recycle à 90 % dans ses tisseuses afin d'en reconstruire une flambant neuve !  

L’équipe de surveillance des phoques de l'association Picardie Nature venue visiter le Parc et assister au baguage des passereaux nous fait partager leur très intéressante observation par ces photos, un grand merci !

(Et pour plus d'informations, les deux numéros 73 et 74 Les Araignées à toiles géométriques du "journal le plus lu dans les terriers", et au Parc du Marquenterre : "La Hulotte") 

 

Texte : Céline Verley, Guide Naturaliste  

Photos : Justine Hugé, surveillante phoques, Picardie Nature 

 

        08---Aout-2672.jpg

08---Aout-2674.jpg

Partager cet article
Repost0
Published by Réserve naturelle de la baie de Somme - dans Les billets actu de la réserve
21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:16

 

 

Paris, Amiens > PARC DU MARQUENTERRE. Stage photo animalier basé sur la pratique au cœur de la réserve. Alexander Hiley, guide photographe naturaliste.


 

La salle de cours est en pleine nature... profitez d'un site unique pour débuter ou vous perfectionner en photo animalière. Les bases de l'ornithologie et de la photographie sont abordées conjointement en petit groupe. La journée s'alterne entre théorie et pratique afin de maîtriser progressivement, à votre rythme l'ensemble des notions de la photo animalière. Niveau débutant à intermédiaire.

Une journée qui débute à 11h et se termine à 22h autour d'un repas animé par le visionnage des photos de la journée. Prise en charge des repas le midi et le soir.

 

Les objectifs : maîtriser les réglages fondamentaux de la photo, sortir du réglage "tout automatique" simplement et avec une méthode progressive basée sur la pratique, donner un nouveau souffle à vos photos, savoir observer et anticiper les comportements des oiseaux...

 

 

Informations et réservation au 03.22.25.68.99 / Informations techniques par mail

Date du prochain stage : 5 octobre

TELECHARGER LE DÉPLIANT [422 Ko]

 images-copie-1 images-copie-1 images-copie-1 images-copie-1 images-copie-1



19052007-NathanaelHerrmann-01
 774443_4361280670357_174250269_o.jpg
Stage-photo-nature-marquenterre-animalier Stage-Photo-Nature-Baie-de-Somme-Marquenterre.jpg

 


Partager cet article
Repost0
Published by Réserve naturelle de la baie de Somme - dans Les billets actu de la réserve
15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 23:00

L'un volette de fleur en fleur aspirant le nectar avec sa longue trompe, un autre prend un bain de soleil déployant ainsi ses ailes et nous laissant admirer ses magnifiques dessins. Mais qui sont ces êtres à la fois fragiles et solides ?

Si vous voulez voir le Demi-deuil, regardez de plus près les fleurs de chardons, de trèfles et de centaurées. Celui-ci adore les butiner...

 

Demi-deuil_Melanargia-galathea.JPG

 

Le Tristan peut passer des heures les ailes ouvertes à emmagasiner la chaleur des premiers rayons du soleil. Le reste de la journée, il est plutôt discret, se cachant à l'ombre.

 

Tristan_Aphantopus-hyperantus.JPG

 

Vous avez peut-être déjà remarqué que certains Robert-le-diable étaient plus clairs que d'autres, cela s'expliquerait par le fait que certaines chenilles se développent plus rapidement que d'autres, et que les plus tardives donnent des papillons plus foncés.

 

Robert-le-diable_Polygonia-c-album.JPG

 

La chenille du Souci ne résistant pas à l'hiver dans la moitié nord de l'Europe, le papillon part en migration, comme les oiseaux, et peut parcourir des milliers de kilomètres. Pas mal pour un si petit animal !

 

Souci_Colias-crocea.JPG

 

Une autre grande migratrice, la Belle-dame, qui porte bien son nom pour ses motifs et ses couleurs éclatantes. Ces papillons, venant d'Afrique du Nord et du Bassin méditerranéen, arrivent par vague de migration plus ou moins importante selon les années et traversent la France d'avril à juin.

 

Belle-dame_Vanessa-cardui.JPG

 

Ce joli papillon jaune citron (mâle) ou blanc verdâtre (femelle) a l'apparence d'une feuille lorsqu'il est au repos. Il passe l'hiver à l'état adulte, dans la végétation et il peut résister à des températures de -20°C ! Cela fait du Citron, l'un des premiers papillons à apparaître au printemps dans nos régions.

 

Citron_Gonepteryx-rhamni.JPG

 

Ces extraordinaires créatures sont malheureusement victimes de la destruction de leur habitat (fauchage, de moins en moins de prairies), l'utilisation de pesticides... Afin de les préserver, vous pouvez mettre des plantes mellifères dans votre jardin. Mais n'oubliez pas les chenilles, la plupart d'entre elles (Paon-du-jour, Petite Tortue, Vulcain, Belle-dame...) ont comme plante nourricière l'Ortie, donc rien ne vous empêche d'en laisser un petit peu dans un coin de votre jardin!

Vous aurez alors la visite de ces charmants animaux ailés....

Alexia Caulier (Guide Naturaliste)
Partager cet article
Repost0
Published by Réserve naturelle de la baie de Somme - dans Les billets actu de la réserve
28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 15:07

Voici un duo improbable... Le héron garde-boeufs, espèce méridionale que l'on a plus l'habitude de voir en Camargue par exemple, et la vache Highland, originaire du grand nord de l'Ecosse !

Même si le héron garde-boeufs connaît une expansion rapide de sa zone de répartition, il n'est pas encore présent chez les "Scots". Mais qui sait ? Peut-être un jour cette réunion insolite deviendra quelque chose de plus familier ?!

Chaque année, deux jeunes boeufs Highland sont missionnés pour entretenir le milieu ouvert à l'entrée du parc. Cet endroit, avec sa panne humide, a une diversité botanique remarquable. Il est également très riche en insectes et batraciens, et le garde-boeufs l'a bien compris... Le dos poilu des Highland fournit un point de vue parfait pour repérer des proies faciles, dérangées par ces derniers qui avancent à leur propre rythme dans les graminées et repousses ligneuses. Tout en faisant attention aux longue cornes, bien sûr, ils sautent à terre et marchent derrière leurs hôtes en se nourrissant de sauterelles, criquets, crapauds.... Contrairement à ce que l'on croit, cet oiseau ne mange pas les parasites logés dans le pelage des grands mammifères.

Le héron garde-boeufs est présent sur le site depuis 1992 (ayant niché pour la première fois en France en 1957 !). Sa population fluctue d'année en année en fonction du climat en hiver. Actuellement, on compte jusqu'à sept juvéniles fréquentent la prairie inondée devant les postes 7 et 8, qu'ils partagent avec d'autres tondeuses écolos - les chevaux Henson! Un couple tardif avec trois poussins non-volants est encore présent à la héronnière.

 

Heron-garde-boeufs Alexander Hiley

 

Heron-garde-boeufs, Alexander Hiley

 

Heron-garde-boeufs, Alexander Hiley

Texte et photos: Alexander Hiley (Guide Naturaliste)

Partager cet article
Repost0
Published by Réserve naturelle de la baie de Somme - dans Les billets actu de la réserve
25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 22:00

Dimanche dernier, une semaine après la première observation (voir l'article du 14 juillet), un Circaète Jean-le-Blanc est revu au-dessus la héronnière.

Sur le coup nous supposons que c'est le même individu que la semaine précédente, un oiseau à priori adulte qui a du rester aux environs du parc... mais grâce aux photos de Jean-Paul Courtier et Bruno Levasseur (visiteurs du parc) nous concluons qu'il s'agit bien d'un deuxième Circaète !

 

Observation du 13 juillet, revu le 14 juillet

La contraste de couleur entre le corps et la tête est flagrante. L'oiseau est assez fortement strié...

circaete-jean-paul-courtial-croppe.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Observation le 21 juillet

L'individu est plus pâle. Les stries du ventre sont moins marquées et la gorge pâle n'est pas en contraste avec le reste du corps.

Circaete-2-B-Levasseur_croppe.jpg

 

Même si c'est tout d'abord à l'oeil nu et ensuite avec les jumelles qu'il faut observer les oiseaux, nous constatons que, de plus en plus souvent, la photographie peut jouer un rôle très important dans l'identification des espèces. Sans ces photos nous aurions certainement cru qu'il s'agissait du même indivdu. L'année dernière les détails d'une bague de Cigogne noire volant à haute altitude ont pu être décryptés. La liste d'exemples de ce type est bien plus longue...

Les photos de Circaète ont été envoyées à Bernard Joubert,  spécialiste de l'espèce dans l'Allier. Avec ses expertises nous aurons plus de précisions sur ces oiseaux.

 

Texte: Alexander Hiley (Guide Naturaliste)

Photos: Jean-Paul Courtier, Bruno Levasseur

Partager cet article
Repost0
Published by Réserve naturelle de la baie de Somme - dans Les billets actu de la réserve

  • : Archive parc du marquenterre
  • : > ATTENTION CHANGEMENT D'ADRESSE : RETROUVEZ-NOUS SUR WWW.MARQUENTERRENATURE.FR
  • Contact

Les paysages sonores du littoral picard (© Lug Lebel)